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Histoire passion

Les éphémérides d'Alcide

 

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Histoire de France en vers de Pharamond à Napoléon

Pharamond est, dit-on, le premier de ces rois
Que les Francs, dans la Gaule, ont mis sur le pavois.
Clodion prend Cambrai, puis règne Mérovée.
Des ravages des Huns, Lutèce est préservée,
Francs, Bourguignons et Goths triomphent d'Attila.
Childéric fut chassé, mais on le rappela.
Clovis 1er succède à Childéric, son père
Contre Siagrius, d'abord, il fait la guerre.
Il jure, à Tolbiac, de se faire chrétien,
Près Poitiers, il défait Alaric l'arien,
En 511, il meurt, fils aîné de l'Eglise.
Entre ses quatre fils, son état se divise :
Leurs chefs-lieux sont Paris, Metz, Soissons, Orléans.
Clotaire, à tous, survit et règne 50 ans.
Les cruels Chilpéric, Brunehaut et Frédégonde
Rappellent une époque en grands crimes féconde.
Clotaire II régna sur les Francs réunis.
Dagobert donne un code et construit Saint-Denis.
Les maires du palais, usurpant la couronne,
pendant plus de cent ans, ont gouverné la France.
L'empire que, d'abord, eurent les Neustriens,
à Testry, sous Pepin, passe aux Austrasiens.
Martel, qui s'illustra par plus d'une victoire,
se couvrit à Poitiers d'une immortelle gloire.
Pepin le Bref, en l'an 752,
fonde une dynastie et, prince généreux,
pour le pape, deux fois, il passe en Lombardie.
Charlemagne, son fils, prend Didier dans Pavie,
lui ravit la couronne et vainqueur du saxon,
au culte du chrétien le soumet pour rançon ;
Avec le preux Roland, il pénètre en Espagne,
Il soumet l'Italie, Il règne en Allemagne.
politique profond, sage législateur,
En l'an 814, il mourût Empereur.
Son fils, Louis 1er, nommé le Débonnaire,
faible envers ses enfants, fut cloîtré par Lothaire.
Vainqueur à Fontanet des normands maltraités,
Charles le Chauve établit sa féodalité.
Louis II défend mal la royale puissance ;
Louis III, Carloman, unis, règnent en France.
A Charles dit le Gros, le sceptre est enlevé.
Eudes bat les normands, au trône est élevé.
Sous Charles III, Roland d'un duché devient maire.
Hugues a fait des rois et n'a point voulu l'être.
Raoul et Louis IV ont été rois de nom.
Lothaire et Louis V meurent par le poison.
987 voit Capet sur le trône.
Ses fils ont 800 ans conservé la couronne.
Robert, sage et pieux, des lettres amateur,
des foudres de l'Eglise encourut la rigueur ;
en l'an 1031, provoqué par son frère,
Henri Ier vainqueur, régna malgré sa mère.
Sous Philippe Ier Guillaume le normand,
maître de l'Angleterre, est dit le Conquérant.
Par les vassaux du roi, la Palestine est prise.
Louis VI, dit le Gros, sut abaisser les grands ;
il affranchit les serfs et régna 29 ans.
Louis VII, aux saints lieux, compromet sa puissance,
renvoie Eléonore et démembre la France.
Philippe II se croise et combat Saladen.
Jean sans Terre, d'Arthur est le lâche assassin ;
mais, à son forfait même, il devra sa ruine.
Philippe les dépouille et triomphe à Bouvines :
il meurt, couvert de gloire, en 1223.
Louis VIII combattit l'anglais et l'albigeois.
Pour mère, Louis IX a Blanche de Castille ;
du Comte de Provence, il épouse la fille.
Héros législateur, et l'un des plus grands saints,
il combat pour la foi sur les bords africains.
Il y trouve la mort en douze cent septante.
Philippe III, son fils, proclamé dans sa tente,
combat, conclut la paix, revient douze ans après.
En Sicile, à longs flots, coule le sang français.
Philippe le Bel prend, puis il rend la Guyenne ;
au Pape Boniface VIII, il fait sentir sa haine,
fonde le Tiers Etat, se venge de Courtrai,
et fait, sur un bûcher, périr Jacques Mollay.
Il battit les flamands, près de Mons-en-Puelle,
et sur le trône anglais, fit asseoir Isabelle.
Ses fils, l'un après l'autre, ont été rois de nom :
Louis X le Hutin, Philippe V le long ;
Charles IV le Bel est le dernier des trois.
La loi salique au trône appelle les Valois.
Quand, déjà, des Capet l'illustre descendance
trois cent quarante un ans avait régi la France.
Triomphant à Cassel, et battu par l'anglais,
à l'Ecluse. A Crécy, Philippe perd Calais,
gagne le Dauphiné, fait payer la gabelle,
et voit sévir, en France, une peste cruelle.
Jean le Bon à Poitiers, est pris par les Anglais.
Marcel périt. On signe à Brétigny la paix.
Aidé de Duguesclin, Charles V, de la France,
repousse les anglais et règne avec prudence.
Sous Charles VI, au Mans, privé de sa raison,
l'Armagnac est en lutte avec le Bourguignon,
et la France, que livre Isabeau de Bavière,
voit régner, à Paris, Henri V d'Angleterre.
Sauvé par la pucelle au siège d'Orléans,
Charles VII a fini la guerre de cent ans.
Louis XI, cruel et profond politique,
fait peser, sur les grands, son pouvoir despotique ;
il donne aux liégeois un perfide secours.
Au château du Plessé, il voit finir ses jours.
Charles VIII entreprend les guerres d'Italie,
et, par lui, la Bretagne, à la France, est unie.
A Louis XII, on donne un glorieux surnom.
Il perd Naples, Milan et voit mourir Gaston.
François 1er aux lettres et aux arts rend la vie ;
vainqueur à Marignan, prisonnier dans Pavie,
en 1526, il signe le traité,
qui, dans Madrid met fin à sa captivité.
Sous son règne, l'église où Leon X domine,
de Luther, de Calvin, voit naître la doctrine.
Guise, sous Henri II, défend Metz, prend Calais.
Non loin de St-Quentin, les français sont défaits.
Trois des fils de Henri portèrent la couronne :
le faible François II, aux Guise s'abandonne :
son pouvoir est trop faible et le leur est trop grand.
Contre eux, se forme un parti protestant.
Charles IX à dix ans, succédant à son frère,
laisse tout le pouvoir à Médicis, sa mère.
Il voit le sang français inonder, tour à tour,
Vassy, Dreux, St-Denis, Jarnac et Moncontour.
La St-Barthélémy, lamentable journée,
lui fait, dans les remords, finir sa destinée.
Henri III, de Pologne en France est ramené,
redoute les ligueurs et meurt assassiné.
Près d'Arques et d'Ivry, déployant sa vaillance,
Henri, roi de Navarre, est enfin roi de France.
Il abjure, est, pour tous, un vainqueur généreux.
Il se fie à Sully, défait Philippe II.
En l'an 1610, il meurt comblé de gloire,
ce bon roi, dont le peuple a gardé la mémoire.
Louis XIII, son fils, monte au trône à neuf ans.
Le pouvoir est aux mains d'indignes courtisans.
Richelieu, son ministre, habile politique,
sut abaisser les grands, l'Autriche et l'hérétique.
Sous sa mère, à cinq ans, Louis XIV est roi.
Son berceau fut orné des lauriers de Rocroi.
Par Mazarin, la paix à Munster est dictée.
Quand la France est déjà, par la fronde agitée,
Turenne est dans un camp, et dans l'autre est Condé.
Le roi gouverne enfin, par Colbert secondé.
Il dit : " l'état c'est moi ". Jamais roi, dans la France,
n'accoutumât son peuple à tant d'obéissance.
Des lettres et des arts, généreux protecteur,
de désigner son siècle, il eut l'insigne honneur.
De sa gloire, à Nimègue, il atteint l'apogée.
Entre Guillaume et lui, la lutte est engagée.
Vainqueur, Luxembourg vole à des exploits nouveaux.
Vendôme offre à Philippe 12 un lit fait de drapeaux.
En l'an 1715, a fini sa carrière.
De Louis XV, ce grand roi, Philippe est le régent.
Labro veut substituer le papier à l'argent.
Sous le sage Fleury, la paix se fait à Vienne ;
Stanislas, vingt huit ans régna sur la Lorraine,
par de honteux excès, s'est avili le roi
qui, dans un jour heureux, triomphe à Fontenoi.
A Rosbach, Frédéric est vainqueur de Soubise.
La Corse, sous Choiseul, à la France est acquise.
Louis XVI, de nos rois, le plus doux, le meilleur,
prend Turgot pour ministre, affranchit l'Amérique,
voit tomber, le 10 août, le pouvoir monarchique.
Roi trop faible, il est grand dans sa captivité ;
le 21 janvier, il meurt décapité.
On se bat en Vendée, on court à la frontière.
A la Convention, l'Europe fait la guerre.
La Gironde succombe et, dans ces temps d'horreur,
de cruels jacobins règnent par la terreur.
Quand, au 9 thermidor, la France enfin respire,
du pauvre enfant royal dure encore le martyr.
A Fleurus, à Jemmapes, triomphent nos drapeaux,
et nos fiers escadrons capturent des vaisseaux.
L'Italie et l'Egypte ont, sous le Directoire,
vu voler nos soldats, de victoire en victoire.
Bonaparte revient, fonde le consulat,
rappelle les proscrits, signe le concordat,
triomphe à Marengo, recouvre l'Italie,
et la paix est, par lui, rétablie.
En l'an X, il créa la légion d'honneur,
donne un code et, l'an XV, il devient empereur.
Sur tout le continent, douze ans, souffle la guerre,
contre Napoléon, l'implacable Angleterre.
Austerlitz, Iéna, Wagram et Moskova
précèdent nos revers de la Bérézina
Et la France, à Leipzig, par les saxons trahie,
se voit, de tous côtés, par l'Europe envahie.
Jamais Napoléon ne se montra plus grand !
Inégal contre tous, de son trône il descend.
Il perd, à Waterloo, la couronne et l'empire ;
sur un rocher lointain, prisonnier, il expire

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