Élevage de hoccos

Autruche, bison : la nouvelle cuisine nous habitue à de nouvelles saveurs, ou d'anciennes, remises à la mode. C'est le cas du hocco, cet animal étrange, tombé en désuétude mais qui, grâce à de courageux éleveurs, sera de nouveau, bientôt, sur les étals et ... dans nos assiettes !

La particularité de cet oiseau, ainsi que vous pourrez le constater sur la photo ci-contre, est qu'il naît avec une patte beaucoup plus courte que l'autre. On veillera bien, dans les élevages, à l'installer le plus tôt possible sur un versant de colline, dans le sens adapté, suivant que sa patte plus courte sera la gauche ou la droite. Tout au long de sa croissance, l'on pourra observer ce volatile avancer, toujours dans le même sens, en faisant le tour de la colline et en la gravissant au fur et à mesure de son développement.

L'éleveur devra éviter que ses hoccos ne se rencontrent (pattes atrophiées gauches ou droites, tournant donc dans le sens opposé).

En effet, ces rencontres risquent entraîner la mort des mâles les plus vigoureux qui, inévitablement se retournent au passage des femelles et perdent l'équilibre. A son tour, la femelle, intriguée par le bruit de la chute, se retourne et c'est un nouveau drame !

On a vu des élevages presque entièrement décimés, chaque animal se retournant et perdant à son tour l'équilibre.

Dans les milieux avertis, on se souvient que, au siècle dernier, en Angleterre, Sir O'Kau a bien failli être complètement ruiné, son élevage ne comportant qu'une seule colline. C'est pourquoi, depuis, on préconise deux collines, l'une pour « gauchers », l'autre pour « droitiers » (ainsi qu'on les nomme pour plus de commodité).

Le but recherché par tout éleveur sérieux étant que chaque bête atteigne le sommet à son complet développement.

Il y aura donc lieu de calculer, par rapport à la hauteur de la colline, la quantité de nourriture qu'il pourra distribuer (voir tableau sur le site

Tout savoir sur l'élevage de hoccos) Ah oui, Ké Ksé Kon alors !

 

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